dimanche 10 octobre 2010

Long time ago...

L'ambiance était chaleureuse, les rires fusaient au bar, des tables en formica, les banquettes en skaï défraichi... L'odeur inhabituelle: un mélange de frites, de cigarettes et son odeur. Ce fut un jour de découverte pour la grande gastronome que je suis, pas une seconde je n'imaginais qu'on me décernerait un titre pour cela. Il était énorme, gourmand dans son emballage en papier, emballage qui devint vite gras. Une première prise en main catastrophique, la deuxième plus méritante, je m'apprêtais à basculer dans le monde merveilleux du... BICKY BURGER ! On ne parle pas de repas gastronomique de haut niveau mais pour moi, aller manger un bicky c'est comme aller chez h&m: c'est la fête.
On était revenus ce midi là au bureau, lourds comme des cachalots, la digestion pathétique mais le moment était à graver d'une pierre blanche: j'étais devenue 'Queen Bicky'. Ni oscar ou césar à la clé, juste le respect de mon appétit par de vrais connaisseurs. Le bicky ce n'est pas un burger comme un autre, il en impose visuellement et estomaquement parlant.

Forcément quand Stef et Cricri d'amour filent à Bruges au Musée de la Frite et qu'ils concluent la visite par un Bicky, je les hais et les renie à vie... Jusqu'au jour où Stef propose de faire des bicky made in France, ouais je suis une femme faible qui succombe facilement à la tentation.
Une odeur que mes narines n'avaient pas senti depuis des années, les cornichons croquants, tout était comme dans mon souvenir: 'comment que je vais faire pour manger tout ça ?!' A part une frite ou deux, tout y est passé... Au grand damne de mon régime et mon slim T34, mais c'est l'hiver et il serait temps de faire des réserves !



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Au centreOn est artiste... Ou pas !



Ou comment la Belgique se tapa l'incruste un soir de foot...

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