lundi 29 novembre 2010

I want your sex... ( sex story inside, ou pas)

Ou comment parler du cas 'plan cul'... Maman, ne se te sens pas obligée de lire ce billet.

A énorme rupture qui te fout la haine sur 14 générations, qui te donne envie de changer de look (pour une nouvelle vie), voire de changer de camp parce que les hommes c'est tous des salauds (sauf mon Daddy trop cool), j'ai répondu d'une manière pas super glorieuse: j'ai eu des histoires sans lendemain, ou les bien nommés 'plan cul'. Sans forcément y trouver une vraie compensation ou un réel réconfort et en simulant plus que de raison: le sempiternel: 'Vas y Francky c'est bon'.
Le cul pour le cul, on peut dire ce qu'on veut mais c'est pourri. Je m'en suis surtout rendu compte quand un beau matin de mai (+ migraine, gueule de bois et tutti quanti), j'ai retrouvé un mâle dans mon lit qui ne parlait pas un mot de français et surtout sans aucun souvenir de la nuit passée: ça fout mal.

Ma vie sexuelle de ces derniers temps relève de l'électrocardiogramme plat, du 0 sur l'échelle de Richter, de l'abstinence... A se demander si finalement je ne pourrais pas retrouver une certaine virginité. Rassurez vous, moi ça me fait drôlement chier, mais célibataire un jour, célibataire toujours...

Finalement le plan cul ça tue bien l'ennui, on a toujours un numéro sur lequel compter quand les soirées d'hiver se font froides.
Mais le plan cul ça donne quoi sur le long terme ?! Ben rien, c'est le principe même du plan cul! On se voit, on prend un verre, on se touche, on finit au lit, on se dit aurevoir, on s'oublie: simple et efficace me direz vous.

La question se pose pour moi après un délicieux message reçu hier: 'Je suis sur Lille le 16, tu m'héberges ?'... Ou comment un vieux plan cul a envie de se taper l'incruste sous ma couette. Traduction: 'Pas envie de prendre une chambre d'hôtel et envie de baiser'... Y a pas écrit IBIS sur ma porte.
On reconnait aussi le plan cul pour son sens inné de la poésie, des phrases émotionnantes, des longs discours...

Un message qui restera sans réponse de ma part, un signe que cette époque sexuellement débauchée est vraiment terminée. Et là, le mythe de la nana libérée se brise à tout jamais. Ou alors serait ce parce que j'attends l'arrivée du PPC and co: perfect plan cul and co?!

dimanche 21 novembre 2010

C'est l'histoire d'un nuage...

C'est l'histoire d'une nana qui a un blog que j'ai découvert il y a un an qui regorge d'idées, de voyages, de littérature... Et surtout d'une nana qui avec ses petites mains créa ce nuage 'Plic Ploc' pour le plus grand plaisir de mon cou... Bon et surement du cou de nombreuses bijoux addicts.
Je savais qu'elle travaillait sur un projet depuis quelques temps, mais c'est surtout en voyant le shop on line que j'ai compris la hauteur de son talent. Encore une fois, la magie du net, la magie des blogs, ça génère de jolis moments...






Simplicité, romantisme, délicatesse... Jamais un bijou n'avait suscité autant de mots quand je l'ai vu et que j'ai validé mon panier (pour le plus grand plaisir de mon banquier). J'adore les bijoux, j'en achète souvent: mais sans réel coup de cœur, juste parce qu'ils sont jolis. Mélanie nous ouvre la porte vers un univers joli, poétique et comme elle le qualifie si bien 'expressif'.
Un bijou comme reflet de sa personnalité ?! C'est ce qu'on pourra dire de mon nuage: oui je suis une rêveuse, oui j'ai la tête souvent dans les nuages... J'adore, je kiffe, je suis amoureuse..

Comme tu passeras par ici Mélanie, je te souhaite 'amour, gloire et beauté'... Et un paquet de virements paypal !!!


Non ce n'est pas un billet sponsorisé !

mercredi 17 novembre 2010

Flash back...

Mes parents partent manger du riz et des nems pendant 2 semaines au Vietnam, alors j'ai la maison, les pépito et le banga rien que pour moi ! On se fait une boum ??? C'est surtout que j'ai la clé de leur palace parce que je vais devoir aller visiter Mimi la chatte pour éviter qu'elle ne suicide en se jetant de la mezzanine parce qu'elle n'aura pas eu sa pâté friskies...

Les voir partir, moi ça me replonge vachement loin (genre fin des 90's), quand ils partaient en vacances et qu'on avait la maison avec ma sœur. Je préférai quand ma sœur découchait (ça c'est dit) et que je pouvais inviter les copines, je te vois rougir Stef...
Une année, pour évoquer la disparition d'une bouteille de gin fizz toute prête, j'ai prétexté que cette dite bouteille était tombée en prenant un yahourt: l'excuse à deux francs, je sais. Mais sans permis et sans argent, pas facile d'acheter de la divine boisson alcoolisée.
Une autre année, ce fut la bouteille de cognac qui trinqua. Le cognac quand tu n'as pas picolé, c'est ce qu'on a fait de pire: beurk.
Et une fois également, j'ai cru qu'Amandine allait me péter la gueule, elle sait se montrer violente. Toujours avec Stef, on avait tapé dans la bouteille de ricard pour se faire ce qu'on appelle un 'ricard noisette', je n'ai jamais compris pourquoi on avait appelé ça ainsi. On chattait sur caramail avec notre mixture qui puait à 10km à la ronde et le verre se renversa sur le tapis de souris, il va sans dire que la souris avait pris un coup et le sermon qui s'en suivit par ma sœur salé... Ouais, allez faire disparaitre l'odeur du ricard en un claquement de doigts !!!

20 ans à l'époque, alcoolique. Ce qui me rassure, c'est que rien n'a changé depuis et que je leur siffle une bouteille de bière de temps en temps... Heureusement qu'ils ne liront jamais ce billet hein, sinon je risquerais d'être privée de sortie !

J'ai donc deux semaines devant moi à occuper... Qui a des trucs indécents à faire, des expos, des cinés, des parties de rami où je peux me taper l'incruste ?! Ben oui, je suis une vieille fille qui passe beaucoup de temps chez ses parents alors vous comprendrez bien que je tente de lutter contre l'ennui... A vot' bon coeur !

dimanche 14 novembre 2010

Pour la modique somme de 52 000 euros...

On peut partir loin en vacances et louer un mobilhome à Berck,
on peut rêver d'une voiture mythique: une 205 GTI,
on peut acheter un nouveau canapé suédois et une table basse LACK.

Il y a 3 ans, je quittais mon petit appartement de Croix, ville super bourgeoise de la Métropole Lilloise, avec même des gens qui y paient l'ISF. Aujourd'hui, je suis follement amoureuse de Lille mais s'y loger est une toute autre histoire. Mon bail locatif arrive à échéance mais renouvelé... Mon appartement est bien mais trop petit, les armoires crient SOS, la cuisine est digne des mini pouces et moi j'en ai marre de payer un loyer (presque) dans le vide. Mais j'aime Lille et je veux continuer à y vivre.

Avec 52 000 euros, on ne peut absolument pas acheter un logement digne de ce nom, nan nan. Après un vague espoir pour un loft (qui tue sa mère), j'ai bien vu que mes finances me faisaient défaut et que certains critères devaient être revus et à la baisse: je dégage la piscine ou le jardin de 670 m2 ?! Plus sérieusement, 52 000 euros c'est ce que je peux emprunter sur 25 ans à la banque... Je vois vos petits yeux tout ronds, non je ne gagne pas super bien ma vie en plus d'avoir un job qui me convient à demi mot. Mais j'ai un CDI !

Les recherches sont donc super incroyables: entre un parking de 15m2 dans le Vieux Lille ou un complexe 'étang+caravane' du côté d'Armentières, je vis un rêve éveillée.... Je me vois bien avec une canne à pêche et un sandwich au pâté, promis je ferais une fish party.

52 000 euros c'est ce que coutait mon appartement de Croix en 2003. C'est là que je prends conscience de la flambée violente des prix, des gens qui veulent s'en mettre plein les poches. Alors bien sur que j'emprunterai d'avantage parce que j'ai des parents qui interviendraient dans l'affaire, parce que j'ai un papa dans la banque. Mais si j'avais été seule, 52 000 euros aurait été mon plafond maximal et donc l'accession à la propriété impossible...

Alors la recherche du prince charmant est légèrement en stand by, y a des priorités dans la vie ! Ou alors, je fais coup double et le futur intérimaire de mon cœur se glissera dans la peau d'un agent immobilier.

Stéphane PLAZA, poke me !

jeudi 11 novembre 2010

I wasn't in Barcelona.... But !

10 mois... 10 mois que tes mots résonnent encore dans ma tête, que mes yeux sont encore plein d'étincelles. 'I am yours eternally', pourrais je dire... Et aujourd'hui tu es là, si !

All I have ever wanted is here in my lecteur DVD... Ouais, parfaitement les amis ! Me voilà encore dépouillée de quelques euros mais avec le sentiment du devoir accompli de tout bon fan: j'ai acheté le DVD du 'Tour of the Universe' de Depeche Mode. Ou alors devoir accompli de tout bon mouton, c'est au choix hein.
Ce que j'en pense ?! Une pure daube... Nan je déconne ! Moins de chichis par rapport à 'Touring the Angel', moins d'effets spéciaux et de boules à facettes qui piquent la rétine au bout de 5 minutes de visionnage. Retour au naturel et c'est carrément mieux... Ou pas.
Je me remémore ces moments d'excitation où les bras en l'air j'ai pu assommer Stef ou le parrain, ces soirées à réviser les classiques, ces tee shirts que j'ai amoureusement confectionnés, ces nuits blanches la veille du d-day... Mais je m'égare là.

La playlist est très bonne (même si celle de Liévin était meilleure), le son un peu hasardeux de temps à autre, (sur la première chanson, ça pue) le cadrage intéressant (mais pas tout le temps)... Mais je reste sur ma faim, qui l'aurait parié hein ?!
Y a beaucoup trop de flous pseudos artistiques: le flou c'est joli mais en abuser ça craint.
Des plans chiants: j'adore voir les fans en délire, mais alors les scènes où on voit des appareils photos en cascade, faudra m'expliquer l'intérêt.

Je suis surtout prise d'un sentiment troublant, voire carrément angoissant: je ne ressens rien. Finalement, ce DVD ne m'inspire ni excitation ni déception, il me rend juste un peu plus nostalgique que je ne l'étais... Je ressens une sorte de lassitude, non vis à vis du groupe mais vis à vis des chansons. Prenons les 3 derniers DVD, elles sont toutes ou presque interprétées à la seconde près de la même manière. Finalement si j'avais les yeux bandés je ne pense pas que je pourrais les différencier.
Serait ce la fin de ma love affair avec la bande à Gahan ou alors simplement l'achat inutile ?! Un DVD à voir, mais surement pas à revoir... Du coup je peux le revendre à qui ?

Ouf, 'Fly on the windscreen' reste un vrai bijou...

On peut alors s'interroger sur l'utilité du DVD post concert et ce qu'on en attend. Je suis à mille lieux de l'émotion encaissée à Liévin, de la larme qui habitait mes yeux à cet instant. Mais aurais je écrit la même chose si j'avais été à Barcelone ?!
En trifouillant dans ma mémoire de poisson rouge, je suis convaincue que le live de Bercy de 2001 reste (avec le Devotional) le meilleur DVD du groupe: simple et efficace.

There's no turning back, I'm devoted...

dimanche 7 novembre 2010

Moi, mon job, mon CDI et mes questions...

Certains l'ont constaté, d'autres me l'ont fait remarquer: oui j'ai déserté ce blog, mon espace à moi, rassemblement de mes états d'âme (Éric)...

Le moment était sérieux mais la réunion se terminait au bureau et le week end approchait. L'annonce fut brève, directe et surprenante: le big boss me proposait de transformer mon CDD en CDI devant une assemblée (pas en délire) de 4 personnes. Joie intense après quelques passages difficiles et stressants, et en prime des irruptions acnéiques d'ados et des envies tabagiques: so glam' hein ! Mon job est stressant, très administratif, pas franchement sexy et à l'opposé de ce que je suis et peut être de ce que j'aimerais faire. Mais en ai je la moindre idée ? Certains rêvent d'un métier dès leur plus jeune âge, je n'ai jamais rêvé de devenir vétérinaire ou médecin. J'aimais juste jouer à la Barbie et avec les garçons par la suite... Le choix de mes études a été très hasardeux, est ce que j'en fais les frais maintenant ?

Cette annonce remonte à 3 semaines et cette joie a laissé la place à de nombreuses interrogations, forcément... Minuit approche, l'envie de rester sous la couette demain matin est oppressante comme une envie de fraises pour une femme enceinte en plein mois de novembre.

Cette vie professionnelle n'a jamais autant occupé de place dans ma tête, mes envies, mes ambitions, mes rêves remettent chaque jour en question ce que beaucoup voient comme un eldorado: le CDI. Un appartement ? La sécurité de l'emploi ? Oui mais à quel prix ?! Mon job me convient il réellement ?! Est ce que j'aime ce que je fais ? Combien êtes vous à aimer votre job ? Puis je refuser ce que je recherchais après tous ces mois ? Je me reproche alors ma fainéantise passée et ces études que je n'ai pas eues envie de faire... Mais déjà à 18 ans je ne savais pas quoi faire. J'aimerais me réveiller un matin, avoir un déclic et changer de vie...