La journée se montrait radieuse, un soleil broyant tout nuage qui tenterait de s'incruster, le genre de soleil qui fait chaud au corps et au cœur (si on fait abstraction du vent glacial).
J'ai mis 15 minutes pour arriver à Lille Europe, mais qu'allais je faire là bas ?! Souvenez vous, pour la 4545647 fois, je vous faisais part des mes états d'âme...
Aujourd'hui rimait avec D-DAY: je me suis rendue sur Lyon pour un job, clap your hands say yeah (ou pas). Au menu: ouverture d'une nouvelle boutique et un besoin en 'main d'oeuvre': cool, mon profil est super intéressant. Mon CV, ayant circulé dans une boîte à qui je fais les yeux doux depuis des semaines, a retenu l'attention d'une personne. Un rendez vous qui succédait à un premier rdv sur Lille il y a 15 jours (excellent premier rdv) , c'est forcément toute confiante que ma robe nude et moi y allions.
Un coup de gloss en sortant du train (d'ailleurs, il faudra que j'en parle de celui là), une mini excursion au Centre Cial Part Dieu (slurp la collection bleue du suédois), me voilà face au recruteur, le futur responsable de la boutique (job de 1ère vendeuse à la clé)... Un rdv qui m'a semblé être une éternité, limite pénible.
Autant j'avais pu me sentir à l'aise au premier rdv, là j'ai eu envie de fuir, je me sentais mal. Plus les minutes passaient, moins j'arrivais à supporter son regard. Je m'obstine à vouloir bosser avec cette fucking enseigne, mais ptet que nous ne sommes finalement pas faits pour être ensemble, CQFD Derrick.
Je suis sortie de là dépitée, mais j'ai malgré tout réussi à faire sourire mon bourreau qui me trouve calme et paisible. Tel Maître Yoda, je suis paisible en apparence mais je suis un vrai requin en affaires. J'aurais du lui chanter 'le petit bonhomme en mousse', je suis sure que j'aurais été prise de suite.
Tout ça pour quoi me direz vous ?! Vu le poste proposé, on dépasse le SMIC mais de quelques clopinettes... Mouais, ça a beau être la crise ma pauv' Lucette, faut pas pousser mémé dans les orties non plus. Sans compter tous les frais annexes du déménagement.
A la question 'Pourquoi vous et pas quelqu'un d'autre ?', j'ai répondu: 'Faire 1600 km sur la journée pour un entretien, ce n'est pas une preuve suffisante de ma motivation ?'. La réponse est nulle mais croyez moi, elle est bien à la hauteur du ridicule de la situation.
Mais surtout, je remets l'Oscar du foutage de gueule au fait de faire venir une personne (au chômage) sans se soucier du prix du billet alors que cette même personne n'attend qu'une chose c'est bosser, y a pas comme un blême voyez ? Bon ok, pôle emploi prend en charge une bonne partie, mais quand même...
Rageant d'autant plus qu'après avoir posé pour/contre, j'avais envie de partir, quitter Lille et rebondir là bas.
J'attends leur réponse mais croyez moi que je me ferais un plaisir de leur reprocher leur manque d'honnêteté dans leur mode de recrutement: ça rime à quoi de faire venir quelqu'un d'aussi loin si finalement ils lancent une politique de grand recrutement ?! Autant recruter sur place et éviter que mon porte monnaie ne fasse la tronche pour rien...
J'ai mis 15 minutes pour arriver à Lille Europe, mais qu'allais je faire là bas ?! Souvenez vous, pour la 4545647 fois, je vous faisais part des mes états d'âme...
Aujourd'hui rimait avec D-DAY: je me suis rendue sur Lyon pour un job, clap your hands say yeah (ou pas). Au menu: ouverture d'une nouvelle boutique et un besoin en 'main d'oeuvre': cool, mon profil est super intéressant. Mon CV, ayant circulé dans une boîte à qui je fais les yeux doux depuis des semaines, a retenu l'attention d'une personne. Un rendez vous qui succédait à un premier rdv sur Lille il y a 15 jours (excellent premier rdv) , c'est forcément toute confiante que ma robe nude et moi y allions.
Un coup de gloss en sortant du train (d'ailleurs, il faudra que j'en parle de celui là), une mini excursion au Centre Cial Part Dieu (slurp la collection bleue du suédois), me voilà face au recruteur, le futur responsable de la boutique (job de 1ère vendeuse à la clé)... Un rdv qui m'a semblé être une éternité, limite pénible.
Autant j'avais pu me sentir à l'aise au premier rdv, là j'ai eu envie de fuir, je me sentais mal. Plus les minutes passaient, moins j'arrivais à supporter son regard. Je m'obstine à vouloir bosser avec cette fucking enseigne, mais ptet que nous ne sommes finalement pas faits pour être ensemble, CQFD Derrick.
Je suis sortie de là dépitée, mais j'ai malgré tout réussi à faire sourire mon bourreau qui me trouve calme et paisible. Tel Maître Yoda, je suis paisible en apparence mais je suis un vrai requin en affaires. J'aurais du lui chanter 'le petit bonhomme en mousse', je suis sure que j'aurais été prise de suite.
Tout ça pour quoi me direz vous ?! Vu le poste proposé, on dépasse le SMIC mais de quelques clopinettes... Mouais, ça a beau être la crise ma pauv' Lucette, faut pas pousser mémé dans les orties non plus. Sans compter tous les frais annexes du déménagement.
A la question 'Pourquoi vous et pas quelqu'un d'autre ?', j'ai répondu: 'Faire 1600 km sur la journée pour un entretien, ce n'est pas une preuve suffisante de ma motivation ?'. La réponse est nulle mais croyez moi, elle est bien à la hauteur du ridicule de la situation.
Bête et crédule, je pensais venir sur Lyon pour repartir avec une promesse d'embauche, si si !! Le premier rdv avait débouché sur un: 'Si ça ne tenait qu'à moi, je te ferais signer ton contrat, mais y a mon associé et tu dois le rencontrer...' Ben ok, je dis bingo: c'est presque fait. Et l'associé avait finalement une bonne dizaine de candidat(e)s à rencontrer: la douche froide puisqu'où je pensais être seule, il me fallait jouer des coudes pour me montrer indispensable. Je ne trouve pas ça honnête, mais bon les employeurs ont tous les droits. Alors non, je n'ai rien inventé, rien ne présageait la présence de concurrent(e)s mais j'ai fait confiance et la confiance c'est maaaaaaal !
Mais surtout, je remets l'Oscar du foutage de gueule au fait de faire venir une personne (au chômage) sans se soucier du prix du billet alors que cette même personne n'attend qu'une chose c'est bosser, y a pas comme un blême voyez ? Bon ok, pôle emploi prend en charge une bonne partie, mais quand même...
Rageant d'autant plus qu'après avoir posé pour/contre, j'avais envie de partir, quitter Lille et rebondir là bas.
J'attends leur réponse mais croyez moi que je me ferais un plaisir de leur reprocher leur manque d'honnêteté dans leur mode de recrutement: ça rime à quoi de faire venir quelqu'un d'aussi loin si finalement ils lancent une politique de grand recrutement ?! Autant recruter sur place et éviter que mon porte monnaie ne fasse la tronche pour rien...
Et si vous ne comprenez rien, pas de souci, je me suis un peu éparpillée dans ce billet mais je suis en colère de chez colère...
Pour leur défense, peut-être ont-ils cru que tu avais un mec à Lyon et que tu faisais le trajet régulièrement avant de trouver un job sur place ???
RépondreSupprimerLes concurrentes étaient peut-être convoquées au cas où tu te désistes ?
Il ne faut pas voir tout en noir.
Par contre garde ton ressenti sur leurs façons de faire, il est malvenu de tout balancer ... un boss pour une enseigne peut aussi changer de poste et se retrouver chez un concurrent : ne jamais se tirer une balle dans le pied !!!
Allez positive ;-)
Ce qui me gêne surtout dans cette histoire, c'est qu'ils savaient que je faisais l'AR pour les rencontrer. Mais si j'avais su que ça serait une vulgaire session de recrutement (donc chance maigre de décrocher le job), je ne serais pas venue. Et j'ai vu même vu une de mes concurrentes, j'ai bien tenté le croche pied mais ça n'a pas marché...
RépondreSupprimerJe n'ai pas vu le mec du premier rdv, affairé à l'ouverture de la nouvelle boutique. Et c'est à lui que j'en veux, son manque d'honnêteté.
Promis, je garde la tête haute ;))
Je crois que c'est la meilleure riposte face à des employeurs peu scrupuleux finalement.
Concernant le salaire je précise quand même que j'aurais pu accepter (je l'aurais eu un peu mauvaise au début) pq du taf, on ne crache pas dessus.
C'est encore une fois faire espérer et c'est ça le plus dégueulasse dans l'histoire.
Pensées...
RépondreSupprimerJe me dis que malgré tout, même si l'issue ne devait pas t'être favorable, tu as bien fait d'y aller parce que dans le cas contraire tu l'aurais certainement regretté. Quoi qu'il advienne, je vais dans l'intervalle croiser les doigts pour toi.
RépondreSupprimerVirginie je compatis grave, en temps que chômeuse!
RépondreSupprimerC'est clair que c'était pas très loyal cette manoeuvre. J'espère que ta déception-colère ne s'est pas trop manifestée et que l'employeur qui t'a vu a envie de travailler avec toi.
Juste pour info, tu le sais peut-être déjà, mais quand tu as un entretien d'embauche, le pôle emploi peut rembourser ton billet de train. Je pense que cela se fait encore, mais c'est un peu contraignant, il faut passer chez eux avant la sncf et s'y prendre à l'avance.
Bon dans tous les cas tiens moi au courant si tu as le job, je croise les doigts pour toi, parce que je suis de Lyon figure toi ;-) (enfin d'adoption hein...)
garde la pêche!
et puis quand on sera chef d'entreprise un jour, on aura des meilleurs principes d'accord?
Plein de bisous parce que je sais que tu attendais beaucoup de cette rencontre. Et s'ils te prennent, tu décideras quoi ?
RépondreSupprimerMél
Au moins, tu leur as montré que tu étais prête à beaucoup pour ce job..
RépondreSupprimer(tu as vu comme il est mignon le pull façon marinière avec le haut des manches froncés......... malheureusement pas en rayon, quel scandale !)
Emmanuelle
At Roseau: Merci ;)
RépondreSupprimerAt CaptainNavarre: Tu as raison et je suis heureuse d'être allée au bout de l'aventure malgré tout... ;)))
Je pense que tu peux décroiser les doigts, sinon tu risques la crampe...
At Liz: Ma sœur est big chief et elle est scandalisée des manières de procéder de cette boite, donc bon tous les boss ne se valent pas...
Perso je n'ai plus envie de bosser avec eux même si j'étais très tentée de changer de vie, pas grave.
Oui pour le billet, POLE EMPLOI paie une partie et j'ai pu en bénéficier mais une partie (non négligeable qd tu ne taffes pas) reste à ta charge, gloup.
At Mél: Thanks....
At Emmanuelle: Attends mais j'ai du le voir ce petit gilet !! Je veux la robe à pois et volants moi !
oh ben mince alors; les enc**** !
RépondreSupprimerEn effet, on vit dans une société où les patrons ont tous les droits, et toi, petite chomeuse de rien du tout, tu devrais presque les payer pour pouvoir travailler chez eux...
Je compatis. Courage miss !