Faudrait pas qu'on se foute de moi...

Dans la même journée, il peut m'apporter bonheur, plaisir et épanouissement comme il peut provoquer stress, pleurs... Lui c'est mon job ! J'en ai déjà parlé, il m'en faut un autre. Mais bizarrement, j'aime bien ce que je fais. J'aimerais encore plus si la charge de travail était réduite: on n'est pas chez les bisounours, ça n'arrivera donc jamais.

Je bosse, je fais des heures. Si je ne fais pas d'heure, le boulot n'est pas fait. La plus longue journée de ma vie professionnelle: 11h le cul sur une chaise, les yeux picottant et le café en perfusion. J'ai détesté mais c'était le prix à payer pour prendre une journée de congé.

On parle souvent entre nous, on voudrait trouver THE solution mais à part embaucher tout un régiment, le choix est limité. Alors forcément quand ma chef me dit:
Elle: Mais tu fais beaucoup d'heures en ce moment, y a tant de travail ?
Moi: (intérieurement: Non je fais ça pour la plaisir, con...) Oui, les nouveaux clients et la mise en route ça prend du temps (con...)
Elle: Mais tu ne dépasses pas le quota au moins, tu fais attention ?
Moi: ...
Elle: Non parce que c'est 20 heures maxi par mois.
Moi: ... Je fais attention, si je vois que je dépasse je ralentis (Et qui fera mon travail con...)

Voilà à quoi on en est réduits: on croule sous les devis, les commandes, les machins, les bidules et où on espère un peu de soutien, on nous reprocherait de voler la société en faisant des heures... Finalement, j'en suis à me dire qu'il faudrait que je fasse une boulette énorme pour qu'ils prennent conscience qu'on est en plein burn out.
On peut se demander quoi attendre d'une chef, d'un responsable, d'un manager. On a envie mais on flippe à l'idée de tout balancer, la réponse serait claire: 'Gérez mieux votre emploi du temps.'

Y a pas de morale à cette histoire, on est des pions, on a un job et un salaire et on devrait dire merci ?! Pas d'accord lorsque moralement on laisse des plumes...
Enfin si, morale il y a: Nordjob j'arrive !